L’Association a pour objet l’organisation de la fête en l’honneur de Sainte BARBE en décembre, la visite des personnes isolées et le soutien aux personnes dans le besoin.
Quant à l’histoire de Sainte BARBE, cette jeune fille aurait vécu au milieu du IIIème siècle à Nicomédie, en Asie Mineur (aujourd’hui Izmit en Turquie) sur la mer de Marmara. Son père, Dioscore, aurait été un riche édile païen, descendant de satrapes perses, considéré comme un gouverneur jouisseur et despote. Pour protéger sa virginité, ou plutôt pour la protéger du prosélytisme chrétien, il l’enferma dans une tour à deux fenêtres. Mais un prêtre chrétien, déguisé en médecin, s’introduisit dans la tour, et la baptisa. Au retour d’un voyage de son père, Barbe lui apprit qu’elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour afin de représenter la Sainte Trinité, et qu’elle était devenue chrétienne. Furieux, son père mit le feu à la tour. Barbe réussit à s’enfuir, mais peu de temps après, un berger découvrit sa cachette et avertit son père. Ce dernier la traîna devant le gouverneur romain de la province qui la condamna au supplice. Comme la jeune Barbe refusait d’abjurer sa foi, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille. Dioscore la décapita, mais fût aussitôt châtié par le Ciel : il mourut frappé par la foudre.
Quand les chrétiens vinrent demander le corps de la jeune martyre, ne voulant pas utiliser son prénom perse et ne pouvant pas se dévoiler en utilisant son prénom de baptême chrétien, ils ne purent parler d’elle que comme la “jeune femme barbare” d’où le nom de sainte Barbara, qui lui fût donné.
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